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Coopération Pour Luc Guyau (APCA), l'accord UE-Mercosur est "inéluctable"

BRASILIA, 20 janvier 2004 - Luc Guyau, président de l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA) françaises, a estimé mardi à Brasilia que l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur, le marché commun sud-américain, était "inéluctable", mais que son adoption d'ici la fin de l'année était prématurée.

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"C'est un accord inéluctable (...) mais un accord en octobre est sans doute prématuré", a indiqué à l'AFP Luc Guyau, président de l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture (APCA) françaises. M. Guyau, en mission d'information au Brésil, s'est déclaré favorable à un accord dans le cadre multilatéral de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), ce qui éviterait aux producteurs français de "payer deux fois".

Même s'il s'est déclaré inquiet de l'éventuelle arrivée en provenance de l'Amérique du sud de "plus de sucre, de viande de boeuf et de poulets", il a reconnu que "nous avons besoin d'eux, car s'ils arrêtent de nous vendre du soja, on serait dépendant des Etats-Unis". L'agriculture est l'un des dossiers épineux des négociations entre l'UE et le Mercosur, regroupant l'Argentine, le Brésil, l'Uruguay et le Paraguay (le Chili et la Bolivie étant membres associés).

Les partenaires espèrent signer un accord d'ici octobre 2004. Luc Guyau, qui s'est réuni lundi à Brasilia avec des représentants du ministère de l'Agriculture et des dirigeants agricoles, doit rencontrer mardi des chefs d'entreprise de Sao Paulo et visiter des exploitations agricoles de Rio Grande do Sul (sur). Le Brésil et la France figurent parmi les cinq plus grands exportateurs agricoles mondiaux.


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